Cap Martinique 2026 : embarquement immédiat pour l’UDSM

L’UDSM participe à la course transatlantique Cap Martinique, avec un voilier qui portera les couleurs de l’association. Une soixantaine de bateaux partiront de La Trinité-sur-Mer le 19 avril 2026, en direction de Fort-de-France. Soit quelque 3 800 miles nautiques – environ 7 000 kilomètres -, sans escale, entre l’Europe et les Antilles.

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C’est une première pour l’Union pour la défense de la santé mentale (UDSM). Le 19 avril 2026, l’équipage VaelMora quittera le port de La Trinité-sur-Mer avec des voiles hissées aux couleurs de l’association, dans le cadre de la 3e édition de la course transatlantique Cap Martinique. À bord de ce bateau de 10 mètres, un duo de skippers : Éric Chalaux et Bertrand Boré. Le premier, passionné de voile et jeune retraité, a longtemps œuvré comme dirigeant dans l’administration des eaux de Paris. Le second, Bertrand Boré, lui aussi navigateur aguerri, dirige la société d’investissement et de développement de projet Creadev, tout en ayant suivi une formation à la psychothérapie en analyse transactionnelle. Deux ambassadeurs pour l’UDSM au-delà des mers, le temps d’une traversée sans escale de quelque 7 000 kilomètres pour rejoindre Fort-de-France. Une course réservée aux amateurs, qui compte déjà une soixantaine de bateaux inscrits, dont les deux tiers navigueront en duo, un tiers en solo et deux tiers des participants seront de nouveaux venus sur la ligne de départ. Autre signe particulier de la Cap Martinique : chaque équipage soutient une cause sociétale ou environnementale.

« L’esprit d’équipe, de défi et de dépassement »

Ce qui a motivé Éric Chalaux et Bertrand Boré à porter haut les couleurs de l’UDSM ? « Une sensibilité pour les enjeux liés à la santé mentale, mais aussi pour la cause défendue par l’UDSM et le travail mené au sein de tous les établissements que compte l’association », expliquent-ils. À cela s’ajoute des valeurs communes : « L’esprit d’équipe, de défi et de dépassement », souligne Bertrand Boré. Le tout dans un format de course qui permet de tester « l’endurance, la stratégie, la solidarité, la technique et la résilience », poursuit-il. Éric Chalaux et Bertrand Boré parlent aussi d’« aventure humaine » à bord, qui fait écho aux engagements de chacun au sein de l’UDSM. « Durant la course, il faut se lever tôt, gérer la fatigue, travailler en équipe, prendre la mer, gérer ses peurs et ses déceptions », détaillent les skippers.

Prévention, rencontres et partages…

Pour l’UDSM, cette participation à la Cap Martinique, c’est l’occasion de communiquer autrement. Que ce soit dans le cadre d’actions de prévention sur le port de La Trinité-sur-Mer, en amont du départ de la course, ou encore en proposant à des usagers et leurs accompagnants de venir à la rencontre de l’équipage VaelMora avant qu’il ne hisse les voiles pour rallier Fort-de-France. Puis, une fois en route vers la Martinique, Éric Chalaux et Bertrand Boré donneront de leurs nouvelles, échangeront avec des enfants, adolescents, adultes, patients, usagers ou résidents de l’UDSM, que ce soit par le biais de vidéos – via le système satellite Starlink -, de visioconférences ou autres partages d’images par le biais des réseaux sociaux. Enfin, à l’issue de la transatlantique, d’autres événements pourront également être orchestrés, pour que l’expérience en mer se prolonge aussi de retour sur terre.