Projet stratégique 2025-2030 : l’UDSM présente ses priorités pour demain

Le 4 juillet 2025, à Paris, l’UDSM a restitué les séances de réflexion et de débats, menées en amont par des groupes de travail composées de professionnels et d’usagers. L’idée : faire émerger de ces échanges les grandes orientations de l’association pour demain. Retour sur une journée particulière, animée par le coach Marc Beretta.

Ils étaient 25 autour d’une même table, le 4 juillet 2025 dans un espace de coworking proche de la gare Saint-Lazare, à Paris. Professionnels ou usagers de l’UDSM, certains ne s’étaient jamais rencontrés auparavant, mais tous avaient envie de débattre des priorités et autres orientations de l’association d’ici à 2030. Une dynamique d’équipe. Un engagement de tous. Le tout en présence de Samuel Bottaro, président de l’UDSM, et de Christine Khani, directrice générale de l’UDSM de l’Est parisien, avec des prises de parole menées sous la houlette du coach Marc Beretta.

Ces restitutions faisaient suite à une première journée collaborative le 4 avril 2025, ainsi qu’à plusieurs séances de réflexion, sur 7 axes stratégiques, organisées par chaque groupe de travail entre avril et juillet 2025. « Ce qui me frappe le plus, depuis le début, c’est la liberté d’expression de tous », a souligné Marc Beretta. Une parole libre pour des propositions et des pistes stratégiques singulières, audacieuses, courageuses aussi. À l’instar du groupe de travail qui a planché sur la qualité des soins et rebaptisé sa thématique « Prendre soin », sous-entendu « de l’autre ». Car une simple sémantique peut inspirer une autre approche, un autre regard, une autre prise de recul.

25 professionnels et usagers de l’UDSM ont débattu le 4 juillet 2025
à propos des axes stratégiques de l’association d’ici à 2030. ©DR

Diversité et pertinence des 13 projets présentés

Au total, 13 projets issus de 4 axes stratégiques ont nourri les débats au sein des groupes de travail, tout comme ceux menés lors de la restitution finale du 4 juillet 2025. « Valorisation et communication », « Développement et innovation », « Richesse humaine » et « Prendre soin » ont donné le ton des priorités de l’UDSM d’ici à 2030. Parmi les 13 projets présentés, beaucoup de diversité, de pertinence aussi, à l’image de l’intégration des nouveaux salariés à ne pas prendre à la légère. Certains suggèrent, par exemple, l’accompagnement de chaque primo-arrivant – stagiaire compris – par un « référent d’accueil ». D’autres pistes ont permis de pointer l’utilité d’un tiers-lieu pour unir, réunir, renforcer la visibilité de « l’UDSM dans la cité ». Un lieu de vies – au pluriel – tel « un pas de côté » – au singulier -. Un espace de créativité pour un foisonnement de projets. De projets il en a justement été question dans le cadre du développement de l’UDSM. Avec une envie : celle d’instaurer « une culture de projets ». Comment s’y prendre ?  En étant force de propositions au sein de l’association, mais aussi en répondant à des appels à projets.

Parmi les autres pistes qui ont animé les discussions, citons la création d’une base de données commune à toutes les équipes de l’UDSM, la mise en place d’un comité de chercheurs, l’organisation d’événements solidaires, l’ouverture d’un pôle de formation, prévention et sensibilisation en santé mentale – à destination de tous les publics – ou encore la généralisation des groupes d’analyse des pratiques professionnelles (GAPP). Quant à l’obtention du label Grande cause nationale 2025 « Parlons santé mentale ! », l’UDSM va déposer un dossier de candidature dès que possible.

13 propositions ont été retenues à l’issue des débats. Certaines seront
concrétisées dès 2025… ©DR

Concrétisation des premières propositions dès 2025

À l’issue de la journée, ponctuée par des pauses, des échanges à bâtons rompus, mais surtout marquée par l’écoute de chacun et le respect de la proposition de l’autre, Christine Khani a annoncé que les 13 projets présentés étaient retenus. Et pour cause : tous permettent de projeter l’UDSM vers demain, tous incarnent des valeurs qui rassemblent, tous illustrent une envie d’avancer ensemble. Quant au calendrier de mise en œuvre de ces axes stratégiques, il est serré. Pas question de casser la dynamique actuelle en regardant trop loin. La directrice générale de l’UDSM souhaite concrétiser les premiers projets – dont la transformation digitale – dès cette année 2025 et les propositions plus conséquentes, en termes de mise en place, courant 2026.

Cette feuille de route ambitieuse vise à fédérer et fidéliser les équipes, mais aussi à maintenir le positionnement de l’UDSM comme l’un des acteurs clé du secteur médico-social. Dans cette même veine, Samuel Bottaro souhaite s’inspirer des débats du 4 juillet 2025 pour programmer des journées thématiques « pour parler de notre travail ». Car, a conclu le président de l’UDSM, « nous sommes une association vivante, qui cultive l’ouverture d’esprit et l’ouverture aux autres ».